Manger pour se réconforter et autres grignotages
Mangez un aliment que l’on aime en général sucré et gras est décrit comme un des moyens habituels utilisé pour faire face a des émotions négatives : contrariété, colère, frustrations diverses, tristesse, inquiétude, anxiété mal identifiée …
« Quand ça ne va pas fort ou que je suis contrarié(e), je me rue sur un paquet de biscuits que je dévore en quelques minutes ou bien je n’arrête pas de faire des allers-retours dans le placard et, à la fin, j’ai bouffé le paquet ».ce type de discours, je l’entends tous les jours.
Les personnes en « mal de poids » qui ont ce type de comportement se sentent deux fois coupables ; une première fois car elles mangent pour se réconforter, une seconde car elles mangent des aliments tabous.
Cette notion d’aliments « tabous » est étrangère à beaucoup, mais ceux qui ont des problèmes avec leur poids la connaissent trop bien.
Ce sont les aliments que l’on voudrait tenter d’éviter car ils feraient grossir, ils sont malsains ....
Ce type de croyances sont de plus courrantes ,certes ces aliments sont plus riches mais est ce en les diabolisants que l''on trouve la solution?….
On ne peut pas jouer à cache avec ces aliments, ils finissent par nous rencontrer et là c’est le Waterloo du contrôle alimentaire...
Essayons d’aborder le problème autrement est ce que manger pour se réconforter est vraiment mauvais ?
La recherche de réconfort face à une situation traumatique est tout à fait normale, manger fait partie d’un certain nombre de stratégies qui vont permettre d’y arriver.
Certes on peut faire un travail sur l’utilisation d’autres stratégies ou sur la gestion des situations, mais manger reste une alternative...
Sur le choix des aliments réconfortants, je dirai simplement qu on se réconforte plus facilement avec du chocolat qu’avec une branche de céleri….
Mais que se passe-t-il quand les aliments que nous choisissons sont des aliments tabous ,qu’advient-il si le simple fait de se réconforter est considéré comme un délit,ou que l’on a honte de le faire , que se passerait-il si nous tentons de nous réconforter avec un autre aliment
Dans ce cas, on mangera sans arriver au réconfort et bien souvent au repas suivant, on mangera sans avoir faim ou sans en prendre acte.
Au lieu de le faire en se culpabilisant et en mangeant ces aliments souvent montrés du doigt par les grands apôtres du diététiquement correct, on pourrait les consommer autrement.
Il premièrement prendre acte que l’on mange sans avoir faim et qu’on le fait à d’autres fins, deuxièmement à le faire de façon détendue en dégustant.
Par exemple il faudrait essayer de se détendre une dizaine de minutes avant de commencer à manger, essayer de déguster ces aliments d’en retirer tous les bienfaits en cessant d’en passer du mal ou de vous juger .