Hyperphagie
L'hyperphagie, trouble alimentaire plus fréquent que l'anorexie et la boulimie
C’est ce qui ressort d’une étude américaine mené par des chercheurs en psychiatrie de l’université d’Harvard publiée Journal Biological Psychiatry, February 2007 et confirmée en France dans divers congrès sur les troubles alimentaires
Tandis que la Boulimique parvient à contrôler son poids tant bien que mal par le vomissement provoqué ou d'autres méthodes, l'hyperphage boulimique n'utilise pas de telles techniques et est donc la plupart du temps en surpoids.
Selon les premières estimations, 20 à 50 % des individus en surpoids qui consultent en vue de maigrir seraient sujets à des troubles du comportement alimentaire de ce type.
L'hyperphagie ("binge eating"), consiste à manger en grande quantité avec une notion de perte de contrôle et de façon régulière (quelques fois par semaine). Cette prise se fait de façon rapide.
Ce comportement s’accompagne d’une perte de l’estime de soi et d’une forte culpabilité comme dans la boulimie avec vomiissement
On le retrouve de façon fréquente chez les personnes essayant de contrôler leur poids en pratiquant un régime.
Les personnes présentant ce trouble éprouve une grande honte
Dans un épisode d'hyperphagie, une personne peut, par exemple, prendre un repas complet, suivi d'un litre de crème glacée pour dessert et d'un sac de chips ou manger 5 à 6 pâtisseries sans être capable de s'arrêter.
Selon cette recherche, pour laquelle 9 000 participants ont été interrogés, 3.5% des femmes et 2% des hommes font de l'hyperphagie, définie comme des épisodes de consommation excessive et incontrôlée de nourriture, bien au-delà de la satiété, qui se produisent au moins deux fois par semaine.
Comparativement, l'anorexie est présente chez moins de 1% des femmes et 0.3 des hommes et la boulimie se retrouve chez 1.5% des femmes et 0.5% des hommes.
Selon l'auteur principal de la recherche, Dr. James I. Hudson, il s'agit bel et bien d'un trouble alimentaire et il mériterait plus d'attention de la part des professionnels de la santé.
Les comportements d'hyperphagie persisteraient en moyenne environ 8 ans, tout comme la boulimie, comparativement à une moyenne d'environ 2 ans pour l'anorexie.
Les troubles alimentaires hyperphagie, boulimie et anorexie coïncident souvent avec des troubles de l'humeur comme la dépression et l'anxiété selon les chercheurs.
La prévalence de troubles alimentaires est la plus grande chez les 18-29 ans et la moins grande chez les plus de 60 ans.
Les chercheurs considèrent que ces résultats amènent des arguments scientifiques supplémentaires en faveur de l'inclusion de l'hyperphagie dans la prochaine édition du DSMIV.
Il est important de bien diagnostiquer ce trouble et d'aider les personnes atteinte a en parler.
Souvent ces personnes ont un jugement très négatif sur eux et se pensent dépourvues de volonté alors que c'est sans doute une croyance exagérée en la volonté qui aboutit a cette conduite.
L' hyperphagie est une contre indication aux régimes
C’est ce qui ressort d’une étude américaine mené par des chercheurs en psychiatrie de l’université d’Harvard publiée Journal Biological Psychiatry, February 2007 et confirmée en France dans divers congrès sur les troubles alimentaires
Tandis que la Boulimique parvient à contrôler son poids tant bien que mal par le vomissement provoqué ou d'autres méthodes, l'hyperphage boulimique n'utilise pas de telles techniques et est donc la plupart du temps en surpoids.
Selon les premières estimations, 20 à 50 % des individus en surpoids qui consultent en vue de maigrir seraient sujets à des troubles du comportement alimentaire de ce type.
L'hyperphagie ("binge eating"), consiste à manger en grande quantité avec une notion de perte de contrôle et de façon régulière (quelques fois par semaine). Cette prise se fait de façon rapide.
Ce comportement s’accompagne d’une perte de l’estime de soi et d’une forte culpabilité comme dans la boulimie avec vomiissement
On le retrouve de façon fréquente chez les personnes essayant de contrôler leur poids en pratiquant un régime.
Les personnes présentant ce trouble éprouve une grande honte
Dans un épisode d'hyperphagie, une personne peut, par exemple, prendre un repas complet, suivi d'un litre de crème glacée pour dessert et d'un sac de chips ou manger 5 à 6 pâtisseries sans être capable de s'arrêter.
Selon cette recherche, pour laquelle 9 000 participants ont été interrogés, 3.5% des femmes et 2% des hommes font de l'hyperphagie, définie comme des épisodes de consommation excessive et incontrôlée de nourriture, bien au-delà de la satiété, qui se produisent au moins deux fois par semaine.
Comparativement, l'anorexie est présente chez moins de 1% des femmes et 0.3 des hommes et la boulimie se retrouve chez 1.5% des femmes et 0.5% des hommes.
Selon l'auteur principal de la recherche, Dr. James I. Hudson, il s'agit bel et bien d'un trouble alimentaire et il mériterait plus d'attention de la part des professionnels de la santé.
Les comportements d'hyperphagie persisteraient en moyenne environ 8 ans, tout comme la boulimie, comparativement à une moyenne d'environ 2 ans pour l'anorexie.
Les troubles alimentaires hyperphagie, boulimie et anorexie coïncident souvent avec des troubles de l'humeur comme la dépression et l'anxiété selon les chercheurs.
La prévalence de troubles alimentaires est la plus grande chez les 18-29 ans et la moins grande chez les plus de 60 ans.
Les chercheurs considèrent que ces résultats amènent des arguments scientifiques supplémentaires en faveur de l'inclusion de l'hyperphagie dans la prochaine édition du DSMIV.
Il est important de bien diagnostiquer ce trouble et d'aider les personnes atteinte a en parler.
Souvent ces personnes ont un jugement très négatif sur eux et se pensent dépourvues de volonté alors que c'est sans doute une croyance exagérée en la volonté qui aboutit a cette conduite.
L' hyperphagie est une contre indication aux régimes